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lundi 7 novembre 2016

Ne jamais dépasser un Algérien sur l’autoroute



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Les Algérien(ne)s adorent les voitures. Surtout les neuves, les grosses, celles qui font du bruit, à l’intérieur et à l’extérieur, sont hautes, ont des phares qui tuent et impressionnent le passant. Mais pourquoi aiment-ils les voitures ? Parce qu’elles représentent la réussite et sont surtout individuelles, démarquant son propriétaire unique qui n’est plus une tribu ou un groupe, même si la voiture sert souvent à emmener la famille à un mariage et son ami(e) au restaurant. Et pour l’Algérienne, c’est un symbole de liberté, même si elle doit rentrer avant le coucher du soleil, y compris si elle a un 4X4 à 6 milliards. D’ailleurs, les Algériens se plaignent souvent qu’il y a trop de voitures dans le pays alors qu’eux-mêmes en ont une ou aimeraient bien en acheter. Pourtant, avec ses 7 millions de voitures, l’Algérie n’est que le 5e pays africain en nombre de véhicules par habitants, ce qui tendrait à ne pas écouter les cris d’alarme réguliers des dirigeants (qui ont eux-mêmes 12 voitures) sur le nombre trop élevé de véhicules.

Il y a même du neuf dans ce domaine, au sens propre et figuré : après Renault, Hyundai et Mercédès, c’est maintenant Volkswagen qui va faire tourner son usine dans le pays, même si les prix seront hors de portée de la classe moyenne. Mais pourquoi cela n’a pas été fait plus tôt ? Parce que la loi de finances et les 51/49% ont été revus pour cause de crise. Ce n’était donc pas une question de souveraineté, mais simplement un choix de personnes qui peuvent soutenir une chose et son contraire. Pourquoi perd-on autant de temps en sachant que tout se fera un jour ou l’autre, l’ouverture du ciel, des radios ou des libertés ? C’est ainsi probablement lié à la mentalité de l’Algérien, connu, quand il roule doucement et se fait dépasser sur l’autoroute, pour se mettre subitement à accélérer pour dépasser à son tour. Pourquoi ? Il semblerait que l’Algérien a peur d’être le dernier et veut arriver le premier. Où ? La question est encore à l’étude.


Chawki Amari

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