Bien qu’elles n’aient pas engendré de dégâts importants, les dernières pluies torrentielles qui se sont abattues sur la région d’El Aouana à 21 kilomètres à l’Est de Jijel, ne sont pas passées sans laisser de traces. Hormis les routes ravinées et parsemées çà et là de détritus et de gravats provenant des fossés pleins à craquer, des éboulis ont été également constatés en certains endroits.

Le plus grand danger qui revient annuellement, menaçant les automobilistes durant toute la saison hivernale, est le problème de chutes de pierres. Les usagers de la RN 43 reliant el Aouana à Ziama mansouriah à l’ouest de Jijel sont menacés par le danger des chutes de pierres, notamment au niveau d’Afouzer, qui fait encore parler de lui. De grosses pierres se sont en effet détachées des parois du rocher et sont tombées sur la route. En effet, cet endroit est connu pour ce phénomène ; pour rappel une jeune femme a perdu la vie victime de la chute des rochers aux années quatre vingt, accident que les citoyens d’el Aouana n’arrivent toujours pas à oublier, ce qui sème la trouille à chaque hiver. Les transporteurs qui fréquentent quotidiennement ce chemin ainsi que les habitants des deux communes appellent les autorités locales à intervenir rapidement pour trouver une solution à ce problème. «Je viens chaque jour de Jijel avec un sentiment d’angoisse.
Au lieu de surveiller les voitures, je suis obligé de surveiller plutôt les pierres qui tombent sans cesse depuis le début de la saison hivernale : mais la situation de la route est endommagés depuis avant-hier ; c’est très dur de prendre la responsabilité de douze passagers.», affirme un transporteur par fourgon. En outre, ce problème est à l’origine d’une mauvaise circulation routière ; les usagers de ce tronçon obligés d’utiliser cette voie pour aucune chance de fuir le risque de chute de pierres sur les véhicules.
Les autorités locales sont appelées à prendre en charge rapidement ce problème pour éviter des dégâts et surtout des pertes humaines. En attendant la prudence est demandée aux usagers de cette route, ses derniers se retrouvent face à des amas de cailloux tombés des falaises. Souvent, ils arrivent à éviter les obstacles en se déportant du côté opposé de la chaussée où se trouve le danger. Néanmoins, Il arrive malheureusement que l’effet de surprise joue des tours aux conducteurs qui, au détour d’un virage, percutent des blocs de pierre. Il y a deux ans, un jeune algérois, en visite avec sa famille dans la région, a été bloqué par un rocher qui s’est abattu sur son véhicule. Il a dû patienter durant plus d’une heure avant que les éléments de la protection civile ne l’en extirpe sain et sauf. Les services des travaux publics devraient prendre en compte ce danger et l’écarter en installant des filets métalliques là où les risques sont grands et ne pas attendre qu’il y ait mort d’homme pour prendre les dispositions nécessaires. Ce serait alors inutile et trop tard.
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