Nids de poule, dos d’ânes anarchiques, caniveaux obstrués, lampadaires en panne, panneaux de signalisation détériorés, borne ou barrière abîmée, telles sont les difficultés auxquelles font face les usagers de route dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj.

L’aménagement urbain se limite aux trottoirs. On démolit l’ancien carrelage, on en met un nouveau à sa place puis on installe le pavé. Quelques mois plus tard, on dépave pour revenir au carrelage et voilà que maintenant on fait du carrelage et du pavé en couleurs ou peints. « Il y a une inflation de travaux sur les trottoirs, les chaussées, les zones piétonnes, les espaces verts pour qu’au final aboutir à un non-résultat », dira un habitant du centre ville de Bordj Bou Arreridj. Pourtant, la capitale des Bibans, est en »ruine » faute d’entretien des infrastructures dont certaines ont été construits à coup de milliards de dinars. Du Nord au Sud et d’Est à Ouest, le constat est flagrant. Feux tricolores en panne pendant des mois, lampadaires en panne, panneau de signalisation détérioré, nid de poules au bon milieu de la voie, dos d’ânes anarchiques, décharges à ciel ouvert, trottoirs défoncés…D’ailleurs ils sont nombreux à dénoncer cette dégradation permanente sans que l’autorité en charge de la question ne dise mot. « C’est aujourd’hui un calvaire de circuler à Bordj Bou Arreridj à cause de l’état lamentable de certaines rues et artères », peste un chauffeur de taxi urbain. Et de rappeler : « On refait toujours les mêmes rues ». « Il suffit de quelques gouttes de pluie pour que toute Bordj Bou Arreridj patauge dans la boue », assure une lycéenne qui ne comprend toujours pas pourquoi la ville est toujours boueuse en hiver et sableuse en été ! A quelques mois des nouvelles élections, les citoyens se demandent si les nouveaux dirigeants sauront- ils innover pour une politique de la ville respectant les principes du développement durable ?
Liberté
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